Essai sur l’histoire des Israélites de Tunisie

Description

depuis les temps les plus reculés jusqu’à l’établissement du protectorat de la France en Tunisie

Auteur : David Cazès (1851-1913)

Cet ouvrage, écrit en 1887, est un témoignage historique, d’un personnage assez influent sur sa communauté. David Cazès (1851-1913), très connaissant de la religion, la culture, l’histoire et la généalogie des juifs du Maghreb, nous présente le début de l’existence des israélites en Tunisie.

En balayant l’histoire récente de la Tunisie, tout au long de la période des Husseinites (1705-1956), on peut sans doute remarquer une forte importance qui est donnée à la communauté israélite du Royaume, avec une influence directe de l’élite juive sur le destin du pays.

Au fils du temps, et avec l’arrivée de la révolution française en 1789, une évolution des idées politiques en Europe, a permis de découvrir les défaillances du système politico-juridique, pratiqué dans un monde musulman, depuis des centaines d’années, concernant les pratiques des Chefs (Beys et Caïds) du Royaume avec la minorité israélite essentiellement.

Devant un contexte historique et civilisationnel très compliqué, les israélites de Tunisie ont bel et bien profité de la situation (pas en Tunisie seulement, mais dans le monde entier), pour améliorer leur situation, en s’appuyant sur les puissances Européennes.  Une communauté qui a fini, depuis l’arrivée des occupants français en 1881, de choisir entre monde et la culture arabe et le monde et la culture occidentale.

Vu l’importance des récits de cet ouvrage, j’ai décidé, après 134 ans de sa première édition, de le réimprimer sous une nouvelle édition. Afin de permettre, à la nouvelle génération arabo-musulmane tunisienne, de découvrir les faits, qui ont joué un rôle majeur, pour mettre la Tunisie, et tout le monde arabo-musulman, sur la voie de la dépendance (aux puissances occidentales) et la faillite (économique et intellectuelle).

Le texte original contient des termes en hébreu, que l’écrivain a utilisé pour donner le synonyme du français. Vu que je ne comprends pas cette langue, j’ai laissé la place en blanc en mettant trois points (…). Chose qui n’empêche pas le lecteur à comprendre l’idée que l’auteur a essayé d’exprimer.